• Comment cette gamine américaine de 23 ans a-t-elle pu écrire un livre pareil publié en 1941?

    1er livre et best-seller ! Cela fait 75 ans qu’on se pose la question et le groupe Val Boissière n’y a pas manqué. Il n’y a pas d’intrigue, à proprement parler. Dans un quartier pauvre d’une ville du sud des Etats-Unis non précisée, sans doute vers 1929, se déroule l’histoire de deux amis muets très liés jusqu’à la mort de l’un des deux. Il y a un restaurateur propriétaire du « Café de New York » qui perd sa femme. Il y a une adolescente, garçon manqué, de la musique et des rêves plein la tête au milieu d’une famille de 6 enfants, (dont les rêves ne verront jamais le jour à cause de la misère), un vieux médecin noir veuf et solitaire et sa pittoresque fille qui veille sur lui.

    Leurs chemins se croisent. Ils se parlent. Ils traversent des drames mais ils ne se lient jamais de manière durable. Dans cette triste peinture la dernière invitée est sans nul doute la solitude. Dans cette ville qui meurt, car toutes les filatures ont fermé les unes après les autres, le chômage est omniprésent, les petits blancs et les noirs qui cohabitent sont aussi pauvres les uns que les autres, mais la crise ne les rapproche pas hélas… Solitude, solitude ! Insolubles problèmes de communication.

    Carson Mc Cullers fait preuve d’une maîtrise exceptionnelle de l’âme humaine.

            Groupe Val Boissière - Janvier 2016


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  • Harry Quebert est un professeur de littérature très respecté qui s'est retiré en 1975 dans une superbe villa au bord de la mer, côte est des Etats Unis, pour y trouver le calme et la beauté. Il y a écrit un livre considéré comme un vrai chef d'œuvre qui connu un énorme succès : "Les origines du mal" publié en 1976.

    Mais en 2008,  un événement catastrophique pour lui va l'anéantir car on vient de découvrir dans son jardin des ossements, et ce serait ceux d'une jeune fille Nola qu'il a fréquentée 33 ans plus tôt, et qui a disparu mystérieusement. De plus on trouve sur le cadavre un exemplaire "Les origines du mal" avec une note manuscrite "Adieu Nola chérie". Il est présumé l'assassin et est incarcéré.

    Son ancien élève, devenu un très cher ami, Marcus Goldman, est certain qu'il ne peut pas être coupable. Il décide alors d'aller sur place pour faire sa propre enquête qui nous passionnera avec ses multiples rebondissements et fausses pistes.

    On arrive à la fin du livre d'une seule traite, malgré ses 664 pages.

    C'est un roman populaire d'une construction et d'une habilité inouïe qui ne nous laisse pas un instant de répit. Dans l'ensemble le groupe a aimé. Quelques critiques toutefois : le livre est trop long et il n'est pas très bien écrit.

    Groupe Calliopé – Février 2014

    C'est l'enquête que mènera Marcus Goldman, jeune auteur new yorkais, en panne d'inspiration. Pour aider son ami et ancien professeur Harry Québert, accusé de meurtre, et parce qu'il est convaincu de son innocence, Marcus va tenter de découvrir qui a tué Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui Harry aurait eu une liaison. Ce sera l'occasion pour lui d'écrire son 2ème roman, il obtiendra un succés retentissant.

    Nous avons toutes apprécié ce thriller haletant, qui, avec une construction du récit intéressante (constants retours en arrière et témoignages divergents) nous a tenu en haleine jusqu'au rebondissement final. En outre,  Joël Dicker a le mérite de nous faire découvrir les travers de la société américaine contemporaine dans de nombreux domaines (littérature, justice, médias). On peut regretter toutefois quelques longueurs dans ce livre qui se lit facilement.     

    Groupe 31 – septembre 2013

     

     


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  • Constance Barreault formée au métier de conférencière dans le plus grand musée d’art chinois au monde, le Musée national du Palais, dispense avec enthousiasme cours et conférences sur l’art et la civilisation orientale.  

    Pour Lecture et Dialogue sa prochaine conférence est le

    9 février 2016 à 10 h au Théâtre Robert Manuel.

    Elle conçoit et accompagne également des voyages culturels axés sur l’art et les civilisations des pays asiatiques, notamment en Chine dont elle connaît très bien les usages.


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  • Dans ce roman récompensé par le prix du roman de l’Académie française en 2015, l’auteur imagine dans un futur proche un monde régi par un pouvoir totalitaire basé sur un extrémisme religieux, où le peuple est maintenu dans l’ignorance et la peur, la mémoire de l’histoire effacée, la langue simplifiée pour limiter la pensée. Le héros de l’histoire est un des rares à réfléchir et à chercher la vérité.

    Ce livre est loin d’avoir fait l’unanimité dans notre groupe.

    Certes, nous avons toutes reconnu l’intérêt des thèmes abordés, qui prennent une résonance particulière à la lumière des événements actuels. Dans cette fable cruelle et lucide, Boualem Sansal nous met en garde sur les dangers et les mécanismes du fanatisme religieux.

    Mais si quelques unes d’entre nous sont « rentrées » dans le livre facilement, les autres ont été rebutées par son accès difficile, ses longues descriptions ennuyeuses, son style souvent jugé lourd et répétitif. Certaines l’ont comparé avec 1984 de Georges Orwell , qui est dans la même veine et qu’elles ont jugé plus accessible, permettant ainsi de se plonger avec intérêt dans ce monde déshumanisé.

    Groupe  Neauphle - Janvier 2016


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  • Charmant petite fable pleine d’humour et de fraicheur qui comporte plusieurs niveaux de lecture.

    Le récit surprend par son sujet qui semble enfantin de prime abord, mais se révèle être un conte philosophique traitant aussi bien de solidarité, de tolérance et de respect de l’autre que de courage et de ténacité, indispensables à la réalisation personnelle.

    Le livre se lit avec grand plaisir, comme tous les livres de Sépulvéda, empreints de fantaisie et d’une grande fraicheur

    Ecrivains du Monde - Janvier 2016


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