• Vie de Paula M. Becker

    Très agréable à lire, style simple, texte aéré, on pourrait lire ce livre d'une seule traite.

    Artiste peintre allemande très connue dans son pays. Première femme à s'être peinte nue, première femme à avoir eu son propre musée en 1927, qui mourut d'une embolie à 31 ans, 18 jours après la naissance de sa fille.

    Cette jeune femme volontaire, espiègle, insouciante qui ne pense qu'à peindre et ne faire que çà, y arrive, après avoir, évidemment, pris des leçons de cuisine et de ménage ! Sa famille et plus tard son époux ne sont pas opposés à sa vocation.

    Les autre séjours qu'elle fait à Paris au moment où cette ville est en pleine effervescence artistique lui permettent de découvrir des peintres comme Cézanne, Gauguin qui font partie de ceux qui lui permettent de trouver son propre style.

    Ce livre a plus à toutes les présentes et la discussion a duré jusqu'à la fin de la réunion

    Groupe Art et Langage - novembre 2016

     

     


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  • L'ouvrage est censé nous donner les clés pour comprendre le problème des ombres en peinture.

    Ce petit traité (85 pages y compris les reproductions) est plutôt austère, à la limite de l'ennui mais cela a donné lieu à une réunion très animée et digne du plus grand intérêt, tant les participantes du groupe, autant de part des exemples présentés que par leurs connaissances antérieures, ont apporté à un sujet souvent oublié.

    En effet comment se passer des ombres dans notre vie de chaque jour ?

    Que ce soit la lumière solaire ou la lumière artificielle, nous sommes soumis à des jeux d'ombres en permanence et de nombreux peintres ont exploité cet artifice, surtout dans les temps reculés (ex : gravure d'après Cornelis von Haarlem « La grotte de Platon » 1604) » l'homme prend pour la réalité les ombres que les événements extérieurs projettent sur le fond de la grotte jusqu'au moment où ils parviennent à se retourner et découvrent leur erreur »

    Des peintres comme Le CARAVAGE ou REMBRANDT ont beaucoup utilisé le procédé des ombres. Cependant tous n'y ont pas eu recours. Les Impressionnistes, eux, leur ont donné des couleurs (en général le bleu), mais l'école Cubiste les a totalement ignorées.

    Il aura fallu un CHIRICO, avec ses visions de places désertes pour leur faire jouer un rôle inquiétant dans ses compositions.

    Vaste sujet qui nous a fait passer un moment enrichissant et combien agréable !

    Groupe Art et Langage - novembre 2016

    Ernst Gombrich (né Ernst Hans Josef Gombrich) est un spécialiste de l'histoire de l'art et de l'iconographie du XXème siècle.

     


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  • Jeudi 15 Décembre 2016 à 14 h au Théâtre Robert Manuel – Château de Plaisir

    Natacha Henry propose de nous faire découvrir comment Marie Curie et sa sœur Bronia ont surmonté ensemble tous les tabous de leur époque.

    CONFERENCES 2016/2017"Sans sa sœur Bronia,Marie Curie serait restée gouvernante d’enfants en Pologne.

    Elle n’aurait jamais gagné Paris pour s’inscrire à la Sorbonne, ni épousé Pierre Curie. Elle n’aurait sans doute pas découvert la radioactivité et encore moins obtenu deux prix Nobel.

    Sans Marie, Bronia ne serait pas devenue l’une des premières femmes médecins en Pologne, et n’aurait pas ouvert le plus grand sanatorium de Pologne.

    L’historienne et écrivaine Natacha Henry vous racontera comment Marie Curie et sa sœur Bronia ont surmonté ensemble tous les tabous de leur époque."

     

    « Les sœurs savantes » de Natacha Henry –  Ecrivaine, essayiste et  historienne

     

    CONFERENCES 2016/2017

    CONFERENCES 2016/217

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Cliquer sur l'affiche ci-dessus pour visualiser le reportage vidéo de TVFil78

    Ecrivain et journaliste au Point

    Responsable de la rubrique Histoire

    En sillonnant la France, pendant plusieurs mois, François Guillaume Lorrain est parti sur les traces de ces places fortes de notre histoire. Avec lui, nous redécouvrirons vingt-six lieux marquants tels que le premier monastère fondé en 361 près de Poitiers, Marignan, Valmy, Varennes, Rethondes et son wagon, mais aussi Domremy, et encore bien d’autres endroits tout aussi mythiques, figurant dans nos manuels d’histoire, et qui peuplent notre imaginaire. Avec de nombreuses anecdotes et des détails insolites, inédits, nourris de témoignages de gens du cru, il nous dira ce que ces endroits sont devenus, et comment ils ont traversé le temps.

    Il racontera leur destin mouvementé, souvent cocasse, avec l’envie de redonner toute sa place à la mémoire vivante des lieux.

    CONFERENCES 2016/2017

     Un ouvrage fascinant où chaque chapitre part d’un événement, personnage ou lieu contemporain pour dresser un tableau de correspondances entre l’univers de l Antiquité grecque et le nôtre.

     

    CONFERENCES 2016/217

     

     

     

    Article paru dans l'Essentiel de novembre 2016

    Rencontre avec Anne Marie GARAT mardi 11 octobre 2016

    Conteuse inlassable, elle a CONFERENCES 2016/217écrit de nombreux livres dont «  Aden » en   1992 » (prix Fémina.), « Les Mal famés », en 2000 (prix Marguerite Audoux). Elle a ensuite publié trois sagas familiales : « Dans la main du Diable » en 2006 « L’enfant des ténèbres » en 2008 et « Pense à demain » en 2010. Elle peint avec une psychologie fine des personnages féminins. Dans son  dernier ouvrage, « La Source », paru en 2015, elle mène une réflexion sur la narration et la façon dont se transmettent les histoires en nous présentant une fresque familiale fascinante.

     

    Sa personnalité et son charisme ne vous laisseront pas indifférents.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Ecrivain et journaliste au Point

    Responsable de la rubrique Histoire

    En sillonnant la France, pendant plusieurs mois, François Guillaume Lorrain est parti sur les traces de ces places fortes de notre histoire. Avec lui, nous redécouvrirons vingt-six lieux marquants tels que le premier monastère fondé en 361 près de Poitiers, Marignan, Valmy, Varennes, Rethondes et son wagon, mais aussi Domremy, et encore bien d’autres endroits tout aussi mythiques, figurant dans nos manuels d’histoire, et qui peuplent notre imaginaire. Avec de nombreuses anecdotes et des détails insolites, inédits, nourris de témoignages de gens du cru, il nous dira ce que ces endroits sont devenus, et comment ils ont traversé le temps.

     

    Il nous racontera leur destin mouvementé, souvent cocasse, avec l’envie de redonner toute sa place à la mémoire vivante des lieux.

     Une bien belle dédicace !

    CONFERENCES 2016/217

    CONFERENCES 2016/217

    Scénariste pour la télévision, le théâtre et le cinéma, dramaturge, il est l’auteur de sept pièces de théâtre dont « Excusez-moi pour la poussière » à l’affiche à Paris ( 1er semestre 2016).

    Il a écrit plusieurs romans dont « En vieillissant les hommes pleurent » en 2012, ouvrage tout en pudeur et en émotion qui met des mots sur les silences et les secrets et pour lequel il a obtenu le grand prix RTL-Lire, et  « Je vous écris dans le noir », publié en 2014, pour lequel il vient d’obtenir le Grand Prix des lectrices de Elle. Ce très beau roman retrace avec des mots justes, et une grande sensibilité, le destin de Pauline Dubuisson.

    Venez nombreux le rencontrer, échanger avec lui et découvrir son univers et sa personnalité empreinte d’humanité.

    Commentaires des groupes

     En vieillissant les-hommes pleurent 

     Je vous écris dans le noir

     

     

     

     

     

     

     

           
     

     

     

     


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  • Quatre ans après "L'armée furieuse"  Fred Vargas revient avec "Temps glaciaires" un de ces gros romans dont elle a le secret. On retrouve avec autant de plaisir les policiers de la brigade criminelle du XIIIe arrondissement de Paris. Des flics toujours aussi étranges et décalés avec à leur tête, le commissaire Adamsberg, surnommé le "pelleteur de nuages".

    Ce policier va être confronté à un double suicide entre Paris et la vallée de Chevreuse. Point commun aux deux victimes, un symbole griffonné près des corps, sorte de "H" barré. Ce n'est que le début d'une vaste intrigue qui va s'étendre jusqu'à une petite île islandaise sauvage et bifurquer dans le temps pour mettre nos policiers face aux figures de la Révolution française!

    Certaines d'entre nous ont regretté la place accordée aux soirées exceptionnelles de  l'Association d'étude des écrits de Maximilien Robespierre au détriment de la découverte de la culture et des traditions islandaises.

    Groupe POLAR - novembre 2016


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  • Pour les adhérents qui sont inscrits

     

    Sortie théâtre à Paris en car

     

     

    Il existe des milliers de pièces sur l’amour qui commence, des centaines sur l’amour qui finit, mais fort peu sur l’amour qui dure. Il semblerait que le théâtre n’accepte les amants que débutants ou retraités. Les rares exceptions n’incitent guère à l’optimisme car lorsque Feydeau, Strindberg ou Ionesco nous dessinent des conjugalités à long terme, s’il y a toujours couple, il n’y a plus d’amour.
    Or, par expérience personnelle, il m’est apparu que le couple stable se révèle le voyage le plus risqué, le plus dangereux qu’on puisse faire en amour. Combien banales paraissent « les aventures » à côté de cette aventure-là ! La conjugalité ajoute deux dimensions que n’ont pas les liaisons brèves : l’absence d’illusion et la souffrance. En trois mois ou en deux ans, on peut continuer à ignorer l’autre, à l’embellir ou à négliger ses défauts ; au-delà, la réalité impose la lucidité. Alors que tout reste plaisir et exaltation dans les prémices, les arrangements et compromissions que nécessite l’existence à deux demandent à dépasser la jouissance immédiate et à traverser de longs déserts avant de rejoindre l’oasis.
    La crise qui occupe la nuit de Petits Crimes Conjugaux montre le rôle bénéfique de l’échange. À travers des paroles, des ruses, voire des coups, les deux protagonistes recommencent à prendre soin d’eux. Déjà que toute chose se dégrade naturellement, quelle accélération dans la dégringolade lorsque s’y ajoute la négligence… Aussi cruelle soit-elle, ma pièce affirme un réel optimisme : l’amour peut durer. Mais pour que l’amour dure, il faut que les amants le veuillent. Analyse, bienveillance et réflexion jouent un rôle important dans les histoires sentimentales ; ce n’est pas l’habitude qui peut appuyer la passion mais l’intelligence.
    Depuis mon enfance, je me demande, au moment où le rideau tombe sur les jeunes mariés : que va-t-il se passer maintenant ? En achevant Petits Crimes Conjugaux, j’ai eu l’impression d’entrevoir une réponse : et si l’amour commençait une fois qu’on n’est plus amoureux ?

    Eric-Emmanuel SCHMITT

     

    Eric-Emmanuel Schmitt a écrit il y a une douzaine d’années Petits Crimes Conjugaux.

    En recréant cette pièce au Théâtre Rive Gauche, je m’interroge sur les multiples lectures qu’elle propose... Le titre seul est une promesse de dangers et de suspens. Petits Crimes Conjugaux...!!! Il porte aussi une pointe d’ironie, comme si la conjugalité offrait la faculté de rendre le crime plus ou moins quantifiable... Jusque-là, je pensais qu’un crime était avant tout un crime. Je découvre avec Eric-Emmanuel Schmitt qu’il y a un nuancier du crime et je découvre aussi que le couple est l’aventure la plus dangereuse qui soit en temps de paix.

    Une lecture plus attentive de la pièce me fait apparaître la sensibilité proustienne de l’auteur, son lyrisme claudélien et ce sens du suspens hitchcockien qui tient le spectateur en haleine.

    Le sujet de la pièce est le bonheur dans tous ses états.

    Voltaire nous recommande de « savoir cultiver son jardin ».

    Eric-Emmanuel Schmitt répond qu’il faut savoir cultiver son bonheur...!

    Fanny Cottençon et Sam Karmann vont se heurter à cette douloureuse entreprise.

    En quinze ans de vie commune qu’est devenu ce bonheur qui semblait les unir ? Et jusqu’où peut-on aller par désespoir de le perdre et que peut-on faire pour le garder vivant ?

    Ce questionnement que tout couple jeune ou vieux se pose, se posera ou s’est posé, Eric-Emmanuel Schmitt en fait une pièce haletante...

    Petits Crimes Conjugaux est une réflexion philosophique au service d’une émotion permanente. La pensée à fleur de peau.

    Fanny Cottençon et Sam Karmann sont des comédiens que je connais bien - nous sommes en confiance - et cette confiance libère le jeu raffiné qu’impose cette comédie dramatique.

     Jean-Luc MOREAU


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