• Dernier cours du cycle mardi 15/12/2015 

    10 heures - Espace Robert Manuel

     

    HISTOIRE DE L'ART

    La peinture au féminin

    par Marie-Agnès RENAUD 

    (cycle de 5 cours)

    Longtemps marginalisées dans le champ académique, ou approchées seulement à l'aune de leur biographie romanesque, les artistes femmes s'imposent aujourd'hui en pleine lumière dans le monde de l'art. Leur histoire est celle d'une longue émancipation à l'égard des institutions, de la conquête d'une place dans les avant-gardes, et de l'accès aux "sujets interdits". Peut-on prétendre à une essence de la féminité artistique ? C'est ce que nous tenterons de cerner à travers l'étude des œuvres des principales figures emblématiques de l'art du "deuxième sexe".

     

    Diplômée de Sciences-Politiques Paris, de l’institut d’administration des entreprises et de l’université de Paris X en histoire de l’art et archéologie, administrateur des «Amis du Musée de Marly-le-Roi Louveciennes, conférencière sur les sites historiques et les musées de l’Ouest parisien, Mme Marie Agnès Renaud assure les cours d’histoire de l’art à l’initiative de Lecture et Dialogue depuis de nombreuses années.

     

    06/10/2015

    La liberté surveillée au Moyen-âge et à la Renaissance - Le cas Artemisia Gentileschi dans le sillage du Caravage. 

    03/11/2015

    Rosalba Carriera, Elisabeth Vigée Lebrun : l'excellence des portraits au siècle des lumières. 

    17/11/2015

    Berthe Morisot, Mary Cassat : l'impressionisme en sa sphère intimiste - Marie Laurencin, la muse des cubistes - L'abstraction et les arts appliqués de Sonia Delaunay. 

    01/12/2015

    Le fantastique surréaliste autour de Leonor Fini Les "années folles" : Tamara de Lempicka. 

    15/12/2015

    Une modernité contestataire ou engagée : Frida Khalo, Louise Bourgeois,

    Niki de Saint-Phalle, Annette Messager. 

     

    La peinture au féminin


    votre commentaire
  • Pour les nostalgiques de notre professeur de Philosophie

    « Le bonheur est extrêmement révolutionnaire, la tristesse est réactionnaire, conservatrice, elle ne produit rien »

    Deux choses sont à prendre en compte dans la définition du bonheur.

    Premièrement la bonne fortune, c’est-à-dire ce qui tombe à pic, ce qui s’annonce bien, ce qui nous met dans une position favorable dans l’existence. Le bonheur est un état miraculeux de l’existence où tout va à l’unisson où tout fonctionne bien.Les moments heureux sont passagers mais il ne faut pas s’en faire parce que la vie nous en donne plein.

    Deuxièmement, le bonheur n’est pas simplement un état extérieur de la vie mais un état intérieur, c’est le philosophe Alain qui le définit ainsi.

    La tristesse c’est une facilité, c’est une tentation. Le propre de la bonne humeur, c’est de décider de ne pas être triste. C’est une révolte, une révolution contre l’état d’esprit morose. C’est un refus d’un laisser-aller.

    Donc il faut lutter pour être heureux ?

    Oui, surtout en ce moment où l’on privilégie les gens qui vont mal, qui se plaignent. La bonne humeur se révolte contre cet état, elle fait volte-face. Le bonheur est actif. Ce n’est pas parce que les choses vont bien que l’on est heureux mais l’inverse c’est lorsque l’on est heureux que les choses vont bien.

    Ce ne sont pas les gens furieux et en colère qui ont bousculé les choses. Le bonheur est extrêmement révolutionnaire, la tristesse est, quant à elle, réactionnaire, conservatrice, qui ne produit rien. Le bonheur fait voir des possibilités que la tristesse ne fait pas voir. D’une certaine manière on peut dire « vive la pensée positive ». Le bonheur demande de lutter à un moment contre ses idées noires et ses penchants morbides. Quand on a cette mentalité-là, on est toujours heureux.

    Être heureux dans une époque comme la nôtre n’est-ce pas un peu égoïste ?

    Être heureux n’empêche pas de voir ce qui va mal, jamais le bonheur n’a rendu égoïste ou idiot. Il n’y a pas que la souffrance qui enseigne l’homme, il y a l’amitié et l’amour aussi. Ce n’est pas quelque chose qui nous ramollit. Le bonheur n’est jamais bête.

    Quels sont les conseils pour être heureux ?

    Le conseil numéro 1 c’est de ne surtout pas attendre de miracle venant de l’extérieur et de ne pas demander à l’humanité de vous aimer.

    Donc il faut rentrer dans l’action, se bouger. Le bonheur n’est pas servi sur une assiette. Ensuite, il faut arrêter de se plaindre et de faire la gueule.

    Il faut aussi savoir regarder les aspects positifs du quotidien. Faire un bilan de la journée même si c’était une journée catastrophique, il y a certainement eu des choses ou des gens sympas. Parfois c’est un petit détail : une attention, un sourire. Les petites choses font les grandes choses. Arrêtons de noircir le tableau, arrêtons le masochisme et le sadisme inconscient.

    Il faut cultiver un certain regard, avoir une lucidité sur l’existence. Dès qu’on change de regard sur les choses les choses changent.

    Propos recueillis par C. D.

     

     


    4 commentaires
  • Cours Janvier 2015Les Arts de l’Islam (2ème partie)

    Turquie et Iran par Anne-Marie TEREL

    Les lundis de 10h à 11h 30

    Théâtre Robert Manuel à PLAISIR (Yvelines)

    Programme :

    12 janvier : Les Turcs, des steppes de l'Asie centrale à l'Iran, une longue histoire
    19 janvier : Les Turcs Seldjoukides en Asie mineure : mosquées, medrese, mausolées, caravansérails et décors de céramique
    26 janvier et 2 février 2015 : L'art ottoman -  les mosquées des trois capitales ottomanes Bursa, Edirne et Istanbul
    09 février : Le palais de Topkapi, la vie à la cour ottomane.
    02 mars  : L'art du livre
    09 mars  :  De Samarcande à Boukhara -  l'Asie centrale sous les Timourides et les Ouzbeks
    16 mars   : Ispahan, la glorieuse capitale des Séfévides (1501-1736)
    23 mars  : La peinture persane

    Nés chez les Arabes, la civilisation et l'art de l'Islam se diffusent dans le monde des Turcs et des Perses qui fondent de brillantes dynasties à l'origine de chefs-d’œuvre architecturaux et artistiques.
    De leur berceau d'origine aux confins de la Chine, les tribus turques migrent vers l'Occident au fil des siècles et adoptent l'Islam. Au 11e siècle la dynastie des Grands Seldjoukides crée en Iran un vaste royaume dont la capitale est Ispahan. Une branche de la tribu seldjoukide poursuit les migrations vers l'Asie mineure, s'y sédentarise et fonde un brillant royaume qui connaît son apogée au 13e siècle. Les nombreuses villes se couvrent de mosquées, medrese, mausolées, caravansérails et décors de céramique.
    Au début du 14e siècle, une nouvelle dynastie turque, celle des Ottomans, prend le relais. Ses capitales sont Bursa puis Edirne et enfin Constantinople/Istanbul conquise sur les Byzantins en 1453. Les édifices les plus remarquables sont l'oeuvre de Sinan, brillant architecte impérial du 16e siècle, dont les successeurs reprendront inlassablement les formules.
    L'Asie centrale est gouvernée par plusieurs dynasties dont la plus brillante est au 14e siècle celle de Tamerlan, les Timourides. L'Iran connaît sous les Séfévides, du 16e au 18e siècle, une période extrêmement faste qu'illustre à Ispahan la place dite "royale" entourée d'édifices aux chatoyantes céramiques.

     Tarif  : cycle complet 75 €

    Carte "découverte" 10 € - remboursable lors de l'inscription au cycle complet

    Carte "5 séances" permet d'assister à 5 cours au choix : Musique et/ou Histoire de l'Art


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique