• Pas de mystère au sein du groupe, l’avant-dernier livre de David Foenkinos n’a pas fait l’unanimité. Deux ans après la sortie de « Charlotte », le romancier nous livre sinon un polar, du moins un récit à suspense dans lequel il joue avec le lecteur. L’auteur dévoile les coulisses du monde de l’édition et s’attaque au mécanisme peu élogieux qui parvient à faire d’un livre un best-seller. Il n’hésite pas à user de quelques clichés pour démontrer la domination de la forme sur le fond d’un roman.

    Cette légèreté de ton a plu à certaines tandis que d’autres ont déploré un ensemble beaucoup trop superficiel voire sans intérêt.

    Groupe Plaisir Centre - avril 2018

    Nous sommes toutes tombées sous le charme de ce livre. Nous y avons trouvé le plaisir de la lecture, de la légèreté, de l’humour, de la malice et des anecdotes savoureuses.

    L’auteur ne manque pas d’imagination et invente un scénario qui bouleverse tous ses personnages. La supercherie est excellente et inattendue.

    Nous avons passé un très bon moment avec cet auteur qui sait se renouveler à chaque livre avec des thèmes nouveaux et contemporains.

    Groupe Aqueduc - Novembre 2016

     


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  • Víctor del Árbol est un auteur catalan peu connu qui mérite vraiment d’être découvert.

    Son livre est un roman noir, certes, mais aussi et surtout un roman magistral mêlant les secrets d’une histoire familiale à la grande Histoire de 1933 à nos jours.

    Le lecteur est emmené d’Espagne vers l’URSS stalinienne avant d’être projeté dans la guerre civile espagnole et la seconde guerre mondiale.

    La construction du livre, sur fond de pression immobilière, de mafia russe et de corruption, est remarquable.

    Un style irréprochable ajoute à ce long récit extrêmement bien documenté ; un vrai coup de cœur pour le groupe !

    Groupe "Plaisir Centre" mars 2018


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  • Et si nous prenions le parti de rire des premiers dégâts de la vieillesse sur notre physique ?

    C’est bien ce qu’a décidé Colombe Pringle en écrivant La vie devant moi, livre plein d’humour - british, c’est une journaliste française d’origine anglaise – et de lucidité sur le temps qui passe et celui qui reste. Vieillir est finalement pour elle l’occasion de se réjouir.

    Lire ce roman fut un pur moment de détente pour une moitié du groupe mais, pour l’autre, un exposé superficiel - voire sans intérêt - car trop attaché au « paraître ». Ce qui a impliqué une discussion plus qu’animée pour un livre léger et plein d’optimisme qui se lit d’une seule traite.

    Groupe Plaisir Centre - Février 2018

     


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  • La joueuse de go est l’histoire d’une jeune collégienne mandchoue de 16 ans, passionnée par ce jeu. L’action se déroule en Mandchourie durant l’occupation japonaise de 1931. La chinoise défie et terrasse tous ses adversaires jusqu’ à sa rencontre avec un nouveau partenaire dont elle ignore que c’est un espion japonais.

    Le jeu de go est en toile de fond.

    a chinoise et l’inconnu vont se découvrir à travers ce jeu de stratégie et s’aimer d’un amour impossible que la mort unira au paroxysme de la violence.

    Tout au long de l’histoire, alternent des chapitres courts où les narrateurs sont tantôt la chinoise tantôt le japonais. Le style est d’une grande qualité littéraire. Ce roman a été unanimement apprécié dans le groupe.

    Groupe : Ecrivains du monde - janvier 2018

     


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  • Le livre est bien construit, la lecture en est facile, l’intrigue tient en haleine de bout en bout, les personnages bien dépeints et pourtant nous avons toutes constaté qu’une fois le livre refermé on l’oublie rapidement.

    Il a fallu la discussion pour raviver nos souvenirs, car les thèmes abordés sont multiples : la maltraitance, le pouvoir de la résilience, la dureté de la vie à la campagne, la violence faite aux femmes dans les années 1900, les conséquences désastreuse de la première guerre mondiale, la difficulté des premières femmes médecins à s’installer dans un monde jusque là réservé aux hommes, l’influence des médias…

    Mais une  seule réunion n’est pas suffisante pour aborder plus profondément tous ces sujets. Dommage, nos nombreuses interrogations resteront sans réponses.

    Il en reste néanmoins un livre qui sent bon le terroir breton et que nous conseillons volontiers.

    Groupe Aqueduc - Février 2018


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