Pour son second roman, l’auteure nous parle de deux femmes qui vivent à un siècle d'intervalle et ont occupé une grande partie de leur vie aux femmes démunies. Solène, notre contemporaine un peu stéréotypée, après un burn-out, découvre la précarité des femmes pour se reconstruire. L'auteure en égrène les causes de façon succincte et superficielle.

Par contre avec Blanche Peyron, qui très jeune, s'est investie pour combattre la misère, on découvre l'histoire de l'implantation de l'Armée du Salut en France et tout le travail qui est fait depuis, pour aider les plus démunis à relever la tête. C'est grâce à sa détermination et sa ténacité, à une époque où la condition des femmes était pour le moins très difficile, que le Palais de la Femme a vu le  jour.
C'est ce bâtiment qui fait le lien entre l'histoire de Blanche et celle de Solène. Le dévouement de ses femmes bénévoles pour défendre et aider celles qui sont dans le besoin, est toujours d'actualité.

L'auteure aurait pu approfondir le rôle et les actions de ces personnes qui s'occupent des plus démunis. Chaque bataille gagnée, chaque engagement réussi sont malgré tout une victoire. D'où le titre de ce livre que nous avons bien aimé de façon générale et qui est un récit très féministe.

Groupe Aqueduc – Novembre 2019