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    La Pompe de la Samaritaine

     Texte ci-dessous tiré de :

    https://www.histoires-de-paris.fr/pompe-samaritaine/

    Une pompe pour prélever de l’eau de la Seine pour alimenter les résidences royales.

    Sous Henri IV, l’approvisionnement de l’eau dans Paris fut revu. En effet, les aqueduc du Pré-Saint-Gervais et de Belleville ne permettait pas d’apporter de l’eau à toutes les fontaines de la ville, en raison d’une part de leur vétusté mais surtout aux prélèvements réalisés par les communautés religieuses et les hôtels des puissants. La solution utilisée précédemment de réduire le nombre de fontaines avait atteint ses limites…

    Le flamand Jean Lintlaër proposa qu’on construise un pompe pour prélever de l’eau de la Seine pour alimenter le Louvre et le Palais des Tuileries. L’endroit retenu fut la seconde arche du Pont Neuf du côté de la rive droite.

    Malgré l’autorisation par Henri IV, le prévôt des marchands s’opposa à ce projet en 1603 : il craignait que cette pompe, bouchant une arche du pont, gène la navigation sur la Seine. Aussitôt, le roi s’adressa à son ministre Sully selon les termes suivants : “sur ce que j’ai entendu que le prévôt des marchands et eschevins de ma bonne ville de Paris font quelque résistance à Lintlaër, Flamand, de poser le moulin servant à son artifice: sur ce qu’ils prétendent que cela empêcheroit la navigation, je vous prie les envoyer quérir et leur parler de ma part, leur remontrant en cela ce qui est de mes droits; car, à ce que j’entends, ils les veulent usurper, attendu que ledit pont est fait de mes deniers et non des leurs

    La construction arriva à son terme en 1608.

    L’eau de la Seine put alors alimenter les bassins, jets et fontaines des jardins des Tuileries.

    Une pompe ornée avec des figures représentant le Christ et la Samaritaine

    La façade du côté du Pont neuf fut ornée d’une décoration qui donna à l’ensemble son nom : on pouvait y admirer un groupe de statues en bronze doré, représentant Jésus Christ et la Samaritaine devant le puis de Jacob. Entre les deux, on pouvait voir une nappe d’eau dorée dans une coquille au sein d’un bassin doré.

    L’inscription ” FONS HORTORUM PUTEUS AQUARUM VIVENTIUM” surplombait la scène.

    A chaque heure, un carillon sonnait a proximité d’un cadran et d’une horloge.


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  • Bonne année ... 

    Voilà ce que chante le faune du parc de Plaisir

    Le faune du parc de Plaisir

    Au-delà de la nuit je souhaite des couleurs, l'odeur de l'océan et des roses du jardin

    Au-delà du silence des notes de musiques, le chant des oiseaux, le vent dans les arbres

    Au-delà de la solitude la chaleureuse amitié et l'amour 

    Et toujours de la poésie porteuse d'espoir 

    https://bricbracdejosette.blogspot.com/

     


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  • Rappel important: cliquez sur la photo!

    Repas de Noël

     

     


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