• Sortie au Musée d'Art Naïf de VICQ pour le groupe des 4 Vents. Ce musée connu de la plupart d'entre nous,  a réouvert il y a quelques mois dans un cadre entièrement rénové.  Après un exposé intéressant sur ce que signifie "art naïf",  visite guidée privée de l'expo ouverte jusqu'au 31 Mars, "INVITATION AU VOYAGE" que je vous encourage à découvrir. Le musée a un fonds très important et nous y retournerons pour la prochaine exposition.


    Compte rendu de lecture et photos - Groupe "4 Vents"

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  • Extrait du quotidien Le Parisien, du 03/12/2023

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  • Marcel Proust - Du Côté de chez Swann

    Cette année-là, quand, un peu plus tôt que d’habitude, mes parents eurent fixé le jour de rentrer à Paris, le matin du départ, comme on m’avait fait friser pour être photographié, coiffer avec précaution un chapeau que je n’avais encore jamais mis et revêtir une douillette de velours, après m’avoir cherché partout, ma mère me trouva en larmes dans le petit raidillon contigu à Tansonville, en train de dire adieu aux aubépines, entourant de mes bras les branches piquantes, et, comme une princesse de tragédie à qui pèseraient ces vains ornements, ingrat envers l’importune main qui en formant tous ces nœuds avait pris soin sur mon front d’assembler mes cheveux, foulant aux pieds mes papillotes arrachées et mon chapeau neuf.

    Et ces lieux qui jusque-là ne m’avaient semblé que de la nature immémoriale, restée contemporaine des grands phénomènes géologiques, – et tout aussi en dehors de l’histoire humaine que l’Océan ou la grande Ourse, avec ces sauvages pêcheurs pour qui, pas plus que pour les baleines, il n’y eut de moyen âge – , ç’avait été un grand charme pour moi de les voir tout d’un coup entrés dans la série des siècles, ayant connu l’époque romane, et de savoir que le trèfle gothique était venu nervurer aussi ces rochers sauvages à l’heure voulue, comme ces plantes frêles mais vivaces qui, quand c’est le printemps, étoilent çà et là la neige des pôles.

    Cet automne-là, tout occupés des formalités à remplir, des entretiens avec les notaires et avec les fermiers, mes parents, n’ayant guère de loisir pour faire des sorties que le temps d’ailleurs contrariait, prirent l’habitude de me laisser aller me promener sans eux du côté de Méséglise, enveloppé dans un grand plaid qui me protégeait contre la pluie et que je jetais d’autant plus volontiers sur mes épaules que je sentais que ses rayures écossaises scandalisaient Françoise, dans l’esprit de qui on n’aurait pu faire entrer l’idée que la couleur des vêtements n’a rien à faire avec le deuil et à qui d’ailleurs le chagrin que nous avions de la mort de ma tante plaisait peu, parce que nous n’avions pas donné de grand repas funèbre, que nous ne prenions pas un son de voix spécial pour parler d’elle, que même parfois je chantonnais.

    (La phrase ci-dessus est donnée comme  exemple de "phrase complexe" dans le hors-série du  journal Le Monde  340)


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  • Prix littéraires 2023


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  •  Prix Medicis Etranger 2023

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    France Culture "Les matins", vendredi 10 novembre 2023


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