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  •  Informations fournies par Le Paraïs, maison de Jean Giono

    Impasse du Paraïs, Montée des Vraies Richesses, 04100 Manosque

    Jean Giono   "Le Paraïs, situé sur les flancs du Mont d’Or dans la Montée des Vraies richesses, a abrité pendant 40 ans Jean Giono, sa femme et ses deux filles. L’écrivain y a conçu et réalisé la quasi-totalité de son oeuvre. Il a laissé dans sa maison une bibliothèque personnelle comprenant plus de 8000 ouvrages, un fonds documentaire important de lettres, photos, manuscrits, papiers privés… En 1985, le Paraïs devient le siège de l’association Les Amis de Jean Giono, qui accueille et guide visiteurs et chercheurs, gère le fonds d’archives et organise des Rencontres Giono chaque été."

     


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  • Voltaire

    Le château de Voltaire se situe à Ferney-Voltaire dans le Pays de Gex à la frontière franco-genevoise en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le domaine est pendant vingt ans la résidence de François-Marie Arouet, dit Voltaire, qui l'achète en 1758 et le transforme. Wikipédia
     
    Allée du Château, 01210 Ferney-Voltaire
    Fin construction : XVIIIe siècle
    Région historique : Pays de Gex
    Début construction : XVIIIe siècle
     
     
     
     

    Candide

    Candide ou l'Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt fois du vivant de l’auteur, ce qui en fait l'un des plus grands succès littéraires francophones. Seulement un mois après sa parution, six mille exemplaires avaient été vendus. Wikipédia
     
    Date de publication originale : 1759
     
     Auteur : Voltaire
     
     Lieu de parution : Genève
     
    Personnages : Pangloss, Cunégonde, Baron Thunder-ten-Tronckh, Candide, Cacambo, La vieille, Martin
     
    Genres : Roman, Satire,
    Conte philosophique, Tragédie,
    Roman d'apprentissage, Fiction picaresque
     

    Extrait tiré de Candide

    "Toute la petite société entra dans ce louable dessein ; chacun se mit à exercer ses talents. La petite terre rapporta beaucoup. Cunégonde était à la vérité bien laide ; mais elle devint une excellente pâtissière ; Paquette broda; la vieille eut soin du linge. Il n'y eut pas jusqu'à frère Giroflée qui ne rendît service ; il fut un très bon menuisier, et même devint honnête homme ; et Pangloss disait quelquefois à Candide : " Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin, si vous n'aviez pas été chassé d'un beau château à grands coups de pied dans le derrière pour l'amour de Mlle Cunégonde, si vous n'aviez pas été mis à l'Inquisition, si vous n'aviez pas couru l'Amérique à pied, si vous n'aviez pas donné un bon coup d'épée au baron, si vous n'aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d'Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches. -- Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin."  

     
     

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  • Arthur RIMBAUD
    1854 - 1891

     

    Le bateau ivre 

    Comme je descendais des Fleuves impassibles,
    Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
    Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
    Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

    J’étais insoucieux de tous les équipages,
    Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
    Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
    Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.

    Dans les clapotements furieux des marées,
    Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
    Je courus ! Et les Péninsules démarrées
    N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

    La tempête a béni mes éveils maritimes.
    Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
    Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes,
    Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !

    ...

    Le dormeur du val

    C'est un trou de verdure où chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

     


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  • Notre Dame du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon 

    Geneviève Fraisse  nous parle de Fanny Raoul

     

     

     


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