• Ce roman nous emmène dans la réalité de la société contemporaine : la guerre, la violence, le pouvoir, la souffrance physique et morale, le racisme, l'amour, l'abandon, la famille et les autres..

    Les personnages se cherchent désespérément mais rêvent de se perdre dans l'insouciance.

    Dans l'ensemble, le Groupe a apprécié l'histoire, le style de l'auteure, la richesse de ses recherches....

    Groupe CALLIOPE - novembre 2017


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  • Dans ce roman, un jeune professeur enseignant dans un lycée professionnel de Bezons, a du mal, malgré ses louables efforts, à intéresser ses élèves à notre belle littérature française. L’un deux tellement désespéré d’entrevoir son avenir ou son absence d’avenir, fait une tentative de suicide. Ce professeur, lui-même englué dans le quotidien, va se donner un but : lui montrer une autre voie, que la vie peut être autre chose. Comme cet élève est passionné de civilisation Inca, il l’emmène dans une aventure digne de Tintin aux confins du Pérou. Se joindront à eux deux autres « pieds nickelés » et ils vivront ensemble une aventure périlleuse, mais exaltante, à bord d’une vieille guimbarde sur la route des Andes.

    L’écriture est particulièrement savoureuse, pleine d’humour, de trouvailles et de raccourcis désopilants. Le groupe n’émit qu’une critique : le livre est historiquement daté. Depuis 35 ans, l’école a bien changé, pas forcément en mieux. De même, les relations avec les autochtones, ici  quasiment condescendantes, ne seraient plus les mêmes aujourd’hui. Le sens du voyage a aussi évolué.

    Groupe Ecrivains du monde
     
     


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  • « Sauve-toi petit lapin, petit lapin, sauve-toi !...je courais, la fleur mauve d'un chardon s'envola, décapitée.»Petit animal traqué en fuite lorsque les collines résonnent des détonations des Messerschmitt, Elise, la jeune héroïne doit s'échapper une nouvelle fois.

    Natasha SOLOMONS nous conte dans ce roman l'histoire d'une jeune juive de la bonne société viennoise contrainte d'abandonner sa vie douillette pour devenir domestique dans un manoir anglais .Arrachée aux siens, avec pour ultime souvenir le dernier manuscrit de son père écrivain dissimulé dans un instrument de musique (dans un alto), elle doit endosser son nouveau statut accepter les humiliations. Mais la vie reprend ses droits.

    Une fiction romancée parfois un rien trop édulcorée nous entraine aux côtés d'Elise dans cette région du Dorset que l'auteure parvient à  faire revivre et illuminer merveilleusement.

    Une histoire attachante qui nous a permis de découvrir ce village de Tyneham devenu fantôme aujourd'hui, de goûter l'eau glacée, d'imaginer les maquereaux se jetant dans les filets et peut-être d'entendre les vibrations de l'alto d'un concerto à Vienne.

    Groupe Renaissance - Novembre 2017


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  • ACTU-EXPO du  vendredi 17 novembre 2017

    Pas d'inscription, se présenter directement au Théâtre

    En parallèle à l'exposition organisée par les Galeries Nationales du Grand Palais

    du 11 octobre 2017 au 22 janvier 2018

    La visite guidée pour les adhérents est le vendredi 24 novembre 2017

    ci-dessous extrait de la page 15 du bulletin N° 183 

    Le nom de Paul Gauguin évoque de somptueuses toiles aux couleurs  oniriques, d'inspiration bretonne ou polynésienne.  Le propos de cette exposition est d'élargir cette vision à  une œuvre multiforme, d'un artiste à  la fois peintre, sculpteur, graveur, céramiste et même écrivain. La peinture reste pour lui le plus beau de tous les arts. La céramique "n'est pas une futilité". A la manière d'un alchimiste il tente de transformer la matière dans le creuset dont il aime l'aspect brut. Quant à  la sculpture, l'art en trois dimensions déjà  dans son enfance et durant ses voyages en tant que matelot, Gauguin s'y appliquait, il taillait le bois avec un couteau. Dans ses sculptures, au caractère hybride et exotique mêlant bois et matériaux divers, ses références et formes font références  à diverses cultures, il emprunte des caractéristiques de l'une pour faire évoluer l'autre, ce qui offrent une esthétique si particulière et personnelle. Dans ses recherches, Gauguin, initiateur d'un art rénové, tente, ainsi d'abolir les frontières entre les arts.

    ACTU-EXPO du  vendredi 17 novembre 2017

     

     

     

     


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  • En racontant l'histoire de Léo, Cécile LADJALI aborde le sujet de l'illettrisme sous un angle particulièrement original, celui de l'analyse psychologique. La façon qu'a l'auteure de décrire le combat quotidien de Léo contre ses fantômes est bouleversante.

    Elle le montre essayant de s'en sortir, mais il suffit de peu de choses, d'un regard, d'un mot pour que la honte et la colère l'envahissent et viennent resserrer un peu plus les mailles de la nasse où il est emprisonné

    Pour écrire ce combat intérieur incessant, Cécile LADJALI utilise un langage imagé, plein de sensibilité où la tendresse et l'horreur cohabitent.

    C'est un livre fort et dur, très bien écrit   (mais pour quelques unes, un tantinet prétentieux).

    Le thème touche et incite à  la réflexion, car on a du mal à imaginer le calvaire vécu par ces personnes coupables du monde, et leur solitude.

    On ne peut que se dire : quelle chance avons nous de savoir lire et écrire, et qu'll s''agit là  d'une vraie richesse !

    Groupe  Aqueduc - novembre 2017 

     

     


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