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L'histoire se passe à Madrid à la veille de la guerre civile.
Adriana, six ans, est la dernière-née d'une famille bourgeoise où on ne se touche ni ne se parle. Sensible, rêveuse et volontaire, elle observe le monde des adultes qu'elle appelle "les géants". Décalée, incomprise, elle parle peu, et vit souvent cachée. Angoissée par la séparation de ses parents qui se déchirent, elle se replie dans un monde imaginaire peuplé d'ombres, de licornes et ne se sent en sécurité que lorsqu'elle est dans la chaleur de la cuisine, en compagnie des domestiques Isabel et Tata Maria qui l'entourent de soins et de paroles affectueuses.
A l'école, elle s'ennuie, et subit la vindicte de ses camarades.
Alors qu'elle devient adolescente, sa rencontre avec Gravilla, " le fils de la ballerine" marquera un tournant dans sa vie. Il sera son complice, et elle partagera avec lui le même goût de la rêverie.
Nous avons toutes à différents degrés, apprécié ce beau roman très bien écrit, sensible et poétique. Les personnages sont tous finement décrits, et nous avons été touchées par la manière dont l'auteure évoque ce monde imaginaire, qui tranche avec la dureté de la vie familiale et les bruits de la guerre civile qu'on commence à se percevoir. C'est un véritable hymne à l'enfance qui a fait écho, pour certaines d'entre nous, à notre propre enfance".
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Cavanna, père fondateur de « Charlie Hebdo », décédé en 2014, dépeint avec un ton familier de baratineur ses jeunes années, se rappelant en vrac les meilleurs moments de son existence d'avant seize ans, à une époque plutôt joyeuse malgré la guerre qui pointait à l'horizon.
Cavanna raconte son enfance à Nogent sur Marne, parle de son père tant aimé, maçon italien analphabète, de sa mère morvandelle d'origine paysanne, de l'école républicaine, de sa soif de lire et d'apprendre et de ses aventures de gamin de banlieue. Il dresse une belle suite de portraits, de rappels d'événements, de descriptions de lieux.Nous avons trouvé ce livre émouvant, touchant et drôle. Les émotions passent très bien sous un aspect léger et agréable... Au premier abord, nous posons un regard surpris sur le style familier et spontané de l'auteur, puis, au fil des pages, on s'habitue, on s'amuse et on apprend beaucoup sur ces Italiens montagnards venus travailler en France entre les deux guerres et qui se sont si bien intégrés dans le paysage français.
Groupe Cent Arpents - Mars 2016
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Dans le cadre des rendez-vous "COUPS DE CŒUR"
vous êtes invités
Vendredi 18 Mars 2016 à partir de 10 heures
à la permanence de l'Association
autour d'un café gourmand
à "discuter" sur le thème de la conférence
LA REVOLUTION FRANCAISE
présentée la veille par Philippe Pichot-Bravard
au Théâtre Robert Manuel de Plaisir.
Sa conférence n’a pas l'objectif de nous faire découvrir le sujet mais de nous faire partager les découvertes récentes, nous aider à comprendre ce qu’a été la Révolution française et peut-être les liens avec les enjeux de la politique contemporaine.
Bibliographie de Philippe Pichot-Bravard
La révolution Française (prix renaissance 2015)
Histoire constitutionnelle des Parlements de l’Ancienne France (2012)
Conserver l’ordre constitutionnel (XVIe-XIXe siècle) (2011)
Le pape ou l’empereur : les catholiques et Napoléon III (2008)La photo de l'auteur trouver sur le web
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Supports des cours à la fin de cet article
La géopolitique a été inventée, au tournant du XIXème et XXème siècle non pas comme une discipline scientifique objective, mais comme un instrument qui aide à une vision politique du monde.
Le Moyen Orient
par Didier BILLION
Cours D – lundis 10h00 à 11h30
Ce nouveau cours a pour objectif d'optimiser notre compréhension du Moyen-Orient, région sensible où tout événement géopolitique, religieux et social a un impact sur les grands équilibres économiques et politiques de notre planète.
Didier Billion est certifié d'histoire et de géographie, docteur en sciences politiques, chercheur en relations internationales, consultant pour des institutions françaises agissant au Moyen-Orient et enseignant au sein de l’Institut supérieur des relations internationales et stratégiques dont il est le directeur adjoint.
11/01/2016
Onde de choc politique dans le monde arabe :
quel bilan cinq ans plus tard ?
25/01/2016
La lancinante question palestinienne
08/02/2016
Les enjeux de la réinsertion de l’Iran dans ladite communauté internationale
07/03/2016
La Turquie entre polarisations intérieures et affirmation régionale
21/03/2016
14/03/2016
La question kurde : vers un Etat transnational ?
SUPPORTS DES COURS
lien vers l'IRIS http://www.iris-france.org/
lien vers ll’Observatoire de la Turquie et de son environnement géopolitique :
http://www.iris-france.org/observatoires/observatoire-de-la-turquie-et-de-son-environnement-geopolitique/ 1 commentaire
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Réunion mars 2016
Le Groupe avait choisi le livre de Laurent Gounelle : « L’homme qui voulait être heureux ». Il faut voir ce roman comme une astuce qui utilise la forme « légère » de la parabole pour traiter des aspects habituels d’une réflexion sur le bonheur et plus globalement sur le développement personnel ; un recueil de conseils pour « réussir sa vie », mis en situation concrète au long de quelques jours d’une vie.
Les thèmes centraux ont donné lieu à des échanges fructueux : admettre que « la vie est tout sauf perfection », admettre l’importance de l’effet placebo, la conscience de l’importance de l’image que l’on veut donner de soi, garder l’esprit d’enfance, « on a toujours le choix ! »,même de jouer au c...
Considérer la recommandation pratique, mais centrale, autour de : « Que voulons nous vraiment ? », « Qu’attendons-nous de la vie ? » ...
Au-delà du fait que Laurent Gounelle a réellement séjourné à Bali et qu’il y a rencontré un vieux sage (mais celui-ci soignait les corps), nous avons voulu en savoir plus sur ce philosophe écrivain qui multiplie les succès planétaires : « Les dieux voyagent toujours incognito » (2010), « le philosophe qui n'était pas sage » (2012), « Le jour où j'ai appris à vivre » (2014). Après avoir renoncé à des études de psychiatrie il a opté pour la gestion, une grosse déception qui a produit un consultant en relations humaines ... et un écrivain.
En Mai, nous parlerons de « La part du colibri » de Pierre Rabhi et des « Esquisses » de Jean François Billeter.
Réunion septembre 2015Autour de livre "De la conversation" de Théodor ZeldinLe livre a été unanimement apprécié pour sa fraicheur et son accessibilité de petit livre illustré, qui permet même un débat sur les « messages » des illustrations. Il a donné lieu à l’exercice proposé par l’auteur, 36 discussions autour de « trente six sujets de conversation », allant de : Premiers mots, « Peut-on commencer une conversation autrement que par les platitudes habituelles ? » jusqu’à : Penser pour soi, « Quel type d’espace ou de temps convient le mieux à la conversation avec soi même ? ».De ce fait, nous nous sommes quittés vers 18h30 ! ...Réunion novembre 2015La conversation s’est structurée à partir de l’interview d’Alain Badiou par Alain Truong du « Monde » : « Comment vivre sa vie ? – C’est en étant heureux que l’on peut changer le monde ». Son livre, « métaphysique du bonheur réel », n’a été qu’évoqué (ses 21 définitions du bonheur seront néanmoins diffusées ! ...), de même que ses prises de position (çà le regarde ...). Elle s’est structurée aussi autour de la synthèse du livre de Frédéric Lenoir « Du bonheur. Un voyage philosophique ». Un rapprochement de ces deux types de « réponses » individuelles et collectives a aussi été fait brièvement avec le questionnement du livre de Daniel Cohen « Le monde est clos et le désir infini », en tête des ventes du rayon philosophie au mois d’Octobre. Une des règles du Groupe, « philo mais pas trop » ayant été rappelée, la conversation s’est attachée à trouver du concret dans ces propositions, du vécu au niveau des quartiers, des explications du pessimisme ambiant (n’attend-t-on pas trop ?), des solutions politiques éventuelles, avec des comparaisons France-USA. Nous n’avons pas échappé aux interrogations permanentes sur la nature humaine (bonne ou mauvaise ?), la différence entre bonheur et satisfaction, la place de l’égoïsme ... ». votre commentaire
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