• Ce roman apprécié par tout le groupe offre trois portraits de femmes :  Les voix de Rachel, Anna et Megan alternent pour nous entrainer vers le dénouement dramatique.

    Les personnages sont étudiés en profondeur ce qui donne au romane son épaisseur.

    De nombreux thèmes sont abordés, l’alcoolisme, la manipulation, la séparation, la violence conjugale, le mensonge.

    Groupe Val Boissière - Mars 2016

    Nous avons toutes aimé cette histoire simple du quotidien, avec des personnages à priori eux aussi du quotidien mais qui se révèlent finalement d’une complexité infinie au fur et à mesure que l’on tourne les pages. Leurs vies sont entremêlées d’une façon inextricable et l’auteur ne nous le dévoile qu’avec parcimonie tout au long du récit.

    Rachel (personnage principal) est très attachante dans son portrait de femme divorcée, dépressive et surtout alcoolique, mais aussi très lucide sur elle-même et sur le vide de sa vie.

    La construction du livre est bien maitrisée et la narration à trois personnages cabossés de la vie, originale.

    Sous couvert d’un « polar » l’auteur aborde des thèmes sensibles tels que l’autodestruction, la désocialisation, la violence conjugale, psychologique, la manipulation.

    Groupe AQUEDUC


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  • Un léger déplacement, un roman apprécié pour sa sensibilité, son écriture… et pour l’'histoire d’'Hélène et sa mémoire retrouvée …sous un autre angle, une autre perspective… à son image... Hélène, Ellen, Léna, Nana, comme s'’il lui avait suffi d’'un rien, d'’un léger déplacement, pour qu'’elle ressente une tendresse nouvelle, pleine de questions. Son retour vers le passé lui révèle une réalité qui ne se montrait pas mais qui apprivoisée, va bouleverser son avenir. Une jolie lecture qui parle de réconciliation avec soi et les autres unanimement appréciée par les présentes.

    Groupe 4 vents


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  • ... La Fontaine et de notre découverte de Marie-Hélène Lafon

    "LAFON, LA FONTAINE, invités inédits de notre réunion sous la houlette de Lecture et Dialogue, l’une triture la langue jusqu’à en extraire le suc, l’autre joue avec la musicalité des mots pour obtenir la rime.

    Nous avons donc lu les Fables et les Contes choisis par les participantes : "le loup et le chien, la belette entrait dans un grenier, les grenouilles qui demandent au roi, l’amour et la folie, l’âne chargé d’éponges, l’âne chargé de sel, les lunettes, le mari confesseur" puis déclamé : "Le corbeau et le renard"

    L’espace d’un moment notre enfance retrouvée, trop vite hélas les années revenues, mais pour une belle découverte : celle de Marie-Hélène LAFON et de son premier roman : "le soir du chien" dont l’histoire n’a pas touché l’unanimité mais dont "Joseph" a fait vibrer les cœurs. Une auteure qui nous a interpellées et qui a séduit celles qui l’ont rencontrée à la Clé des Champs ou écoutée à la Grande Librairie. Une auteure qui aime faire danser la phrase et avec laquelle nous avons décidé de faire encore quelques pas…

    Le groupe RENAISSANCE remercie L& D de nous avoir permis ces rencontres"

       Pour le replay de la Grande Librairie clic ICI


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  • d'Eric Emmanuel Schmitt

    Madame Ming, dame pipi dans un grand hôtel de Yunhai en Chine, est rayonnante lorsqu'elle évoque avec le narrateur, homme d'affaire européen, le caractère de ses dix enfants. Dans ce pays où la politique de l'enfant unique est appliquée, comment ne pas s'étonner de son histoire. Fabule t-elle ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une sorte de folie douce ? jusqu'à la fin on ne le saura pas, mais peut être que chacun peut le deviner.

    Nous avons toutes beaucoup aimé ce livre court. Tout en nous faisant découvrir la société chinoise, à travers la sagesse immémoriale de Confucius, Eric Emmanuel Schmitt dresse avec beaucoup de finesse, de sensibilité, et pas mal d'humour, un portrait attachant de Madame Ming et de chacun de ses dix enfants. Quelle belle leçon de vie que nous apporte ce conte philosophique. D'un commun accord, nous avons décidé de consacrer une de nos prochaines rencontres à l'approfondissement du Confucianisme et à un échange sur les idées philosophiques qu'il prône. C'est dire notre enthousiasme ! 

    Groupe 31

     


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  • Nous avons voulu en savoir plus. Au total 11 livres de l’auteur ont été lus au sein du groupe, de quoi se forger une idée…

    Au final, on se demande sur quels critères le Nobel est choisi et pourquoi Modiano !

    Même après la lecture de plusieurs titres, nous sommes restées perplexes. Nous n’avons pas accroché puisque nous n’avons pas trouvé le fil conducteur.

    Même si l’on peut prendre plaisir à la lecture, il ne nous reste rien une fois le livre fermé.

    Heureusement la réunion, nos échanges et la documentation sur l’auteur ont apporté un éclairage et une compréhension sur l’auteur et ses livres.

    « Vous pouvez prendre n’importe quel livre, ils sont tous taillés un peu dans la même étoffe, donc peu importe le livre que vous choisirez. Si vous êtes déçus, ce n’est pas la peine d’en essayer un autre. Si en revanche vous êtes conquis, vous pourrez lire tous les autres »

    Groupe Aqueduc - Octobre 2015

     

     

    Une rencontre avec les livres de Patrick MODIANO

    Pour notre groupe : découverte, relecture ou occasion de percevoir un nouvel éclairage de l’œuvre si prolifique nobélisée.

    Nous avons essayé de le suivre dans les livres choisis (Rue des boutiques obscures, Dans le café de la jeunesse perdue, Quartier perdu, L’herbe des nuits, Villa triste, Les boulevards de ceinture, Fleurs de ruine). Somme toute presque toujours la même histoire abordée sous des angles différents. Cela commence comme une enquête, mais serait un mauvais polar !...Il  s’agit plus d’une quête, d’un éternel retour, d’une filature pour se retrouver, d’une obsession de revivre le passé, d’une errance fantomatique dans Paris au fil des souvenirs …Modiano n’a pas charmé toutes les lectrices, certaines se sont perdues dans ces déambulations nocturnes, mais toutes ont apprécié d’avoir entrepris le voyage. Nous avons terminé dans la lumière de fin d’après-midi en regardant d’anciennes photos noir et blanc témoins du passé tumultueux de l’auteur et nous laisserons la conclusion à René Char :

    « Vivre, c’est s’obstiner à achever un souvenir. »

      Groupe Renaissance – Février 2015

     

     

     

     

     


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