• Dans ce roman récompensé par le prix du roman de l’Académie française en 2015, l’auteur imagine dans un futur proche un monde régi par un pouvoir totalitaire basé sur un extrémisme religieux, où le peuple est maintenu dans l’ignorance et la peur, la mémoire de l’histoire effacée, la langue simplifiée pour limiter la pensée. Le héros de l’histoire est un des rares à réfléchir et à chercher la vérité.

    Ce livre est loin d’avoir fait l’unanimité dans notre groupe.

    Certes, nous avons toutes reconnu l’intérêt des thèmes abordés, qui prennent une résonance particulière à la lumière des événements actuels. Dans cette fable cruelle et lucide, Boualem Sansal nous met en garde sur les dangers et les mécanismes du fanatisme religieux.

    Mais si quelques unes d’entre nous sont « rentrées » dans le livre facilement, les autres ont été rebutées par son accès difficile, ses longues descriptions ennuyeuses, son style souvent jugé lourd et répétitif. Certaines l’ont comparé avec 1984 de Georges Orwell , qui est dans la même veine et qu’elles ont jugé plus accessible, permettant ainsi de se plonger avec intérêt dans ce monde déshumanisé.

    Groupe  Neauphle - Janvier 2016


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  • Charmant petite fable pleine d’humour et de fraicheur qui comporte plusieurs niveaux de lecture.

    Le récit surprend par son sujet qui semble enfantin de prime abord, mais se révèle être un conte philosophique traitant aussi bien de solidarité, de tolérance et de respect de l’autre que de courage et de ténacité, indispensables à la réalisation personnelle.

    Le livre se lit avec grand plaisir, comme tous les livres de Sépulvéda, empreints de fantaisie et d’une grande fraicheur

    Ecrivains du Monde - Janvier 2016


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  • Lecture et Dialogue se joint à l’hommage qui lui est rendu.

    Les adhérentes de la première heure se souviennent qu’à chacune de ses interventions plaisiroises il remportait un vif succès. Il attirait toujours un grand nombre de lecteurs, y compris les bibliothécaires des villes voisines. En effet il se prêtait facilement au jeu des questions réponses et, comme Jacques Lacarrière ou Suzanne Prou il aimait bien notre association et ne refusait jamais une invitation.

    Toutes celles et ceux qui l’ont approché en gardent un très bon souvenir et pleurent la disparition d’un grand écrivain de langue française, que nous sommes fières d’avoir rencontré.

    AnniePa

     Extrait des souvenirs de la fondatrice de Lecture et Dialogue

    "Je me souviens avoir fait venir Michel Tournier, l’un des plus grands écrivains français qui se définit lui-même comme le "contrebandier de la philo" et qui a su faire passer les idées des philosophes grecs dans ses contes pour enfants.
    Prix Goncourt en 1970, il a également développé le thème légendaire du monstre ravisseur d’enfants dans un imaginaire très germanique. Eh bien, durant le déjeuner que nous avons pris ensemble dans une pizzeria du Centre Commercial d’Auchan de Plaisir, il n’a cessé de me raconter le voyage en Afrique qu’il venait de faire...."

     Michel TOURNIER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Opuscule L&D


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  • Faut-il lire le dernier Angot, cette auteure si controversée ?

    le groupe Calliope a répondu oui à l’unanimité.

    Dans cette autofiction Christine Angot nous conte un amour impossible entre un père et une mère pour des raisons sociales, un amour absent et déviant entre un père et sa fille, mais surtout les transformations de l’amour d’une fille pour sa mère selon les événements et les drames de la vie.

    Un texte écrit avec des mots simples, justes, sans pathos qui ne peut laisser indifférent.

     Les participants ont apprécié la justesse de ton de ce dernier roman intimiste et personnel de Christine Angot.

    C’est le roman par lequel les lecteurs se réconcilieront avec cet auteur parfois difficile à aborder.

    Groupe Calliope - janvier 2016


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  • Jacob, un jeune juif de Constantine est enrôlé en juin 1944 pour libérer la France.

    Nous Suivons le parcours de ce jeune homme arraché à sa terre natale et à sa famille, mais aussi le combat d’une mère prête à tout pour revoir son fils.

    Notre groupe a été séduit à l’unanimité par ce roman et par l’écriture lumineuse et tendre de Valérie ZENATTI. Nous avons apprécié la description du pays, la découverte des rituels, suivi avec empathie le déracinement de ce jeune soldat. Comment ne pas se laisser émouvoir par la détresse de cette mère lorsque le fils tant adulé ne rentre pas, et aussi par cette femme qui organise une messe de recueillement pour ce jeune soldat tombé au front alors que la mère ignore tout de la triste fatalité ?

    Un livre qui nous a émues, bouleversées et interpellées.

    Groupe RENAISSANCE - Janvier 2016

     

    Valérie Zenatti nous raconte la brève histoire de son grand-oncle Jacob, juif de Constantine, à qui l'on avait nié la nationalité française parce qu'il était juif, et qui, appelé sous les drapeaux, participera au débarquement de Provence et sera tué quelque part dans les brumes humides des Vosges. Nous avons toutes été très sensibles à la vie de la famille de Jacob, des petits artisans qui triment pour gagner quatre sous, qui vivent dans des conditions précaires, dont les femmes sont soumises et courageuses. Ces Juifs d'Algérie qui ne parlent qu'arabe et qui sont si bien intégrés dans la population majoritairement arabe. Nous avons toutes admiré la belle écriture de Valérie Zenatti, pleine d'humanité et de poésie, d'une sensibilité très fine. Sa prose est d'une grande acuité et réussit à dégager une réelle beauté à partir de situations douloureuses, des espoirs déçus. Ce livre a reçu le prix du livre Inter 2015, bien mérité.

    Les  cent arpents

     


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