• "Après avoir connu les horreurs de la Grande guerre, Tom Sherbourne accepte un poste de gardien de phare en Australie, sur l'île reculée et sauvage de Janus. Là, il va couler des jours heureux avec sa femme, Isabel, mais leur bonheur sera vite terni car Isabel ne pourra pas avoir d'enfant. Un jour, une barque s'échoue sur le rivage à l'intérieur un homme mort et un tout jeune bébé.

    Pour Isabel, c'est un cadeau du ciel, elle supplie son mari de garder cet enfant sans en parler. Par amour, pour sa femme, et malgré son sens du devoir, Tom finira par céder, il ne notera pas cet évènement sur son journal comme il devrait le faire. Cette décision va entraîner une cascade de conséquences dramatiques.
    Nous avons quasiment toutes aimé ce livre bouleversant. Avec beaucoup de sensibilité et d'émotion, Margot Stedmann aborde des questions fondamentales telles que l'amour, l'isolement, la maternité et ce qu'elle implique. Bien écrit, avec un style simple et direct, construit comme un thriller, ce roman nous tient en haleine du début à la fin".
     
    Groupe 31 - Décembre 2016

     


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  • Vie de Paula M. Becker

    Très agréable à lire, style simple, texte aéré, on pourrait lire ce livre d'une seule traite.

    Artiste peintre allemande très connue dans son pays. Première femme à s'être peinte nue, première femme à avoir eu son propre musée en 1927, qui mourut d'une embolie à 31 ans, 18 jours après la naissance de sa fille.

    Cette jeune femme volontaire, espiègle, insouciante qui ne pense qu'à peindre et ne faire que çà, y arrive, après avoir, évidemment, pris des leçons de cuisine et de ménage ! Sa famille et plus tard son époux ne sont pas opposés à sa vocation.

    Les autre séjours qu'elle fait à Paris au moment où cette ville est en pleine effervescence artistique lui permettent de découvrir des peintres comme Cézanne, Gauguin qui font partie de ceux qui lui permettent de trouver son propre style.

    Ce livre a plus à toutes les présentes et la discussion a duré jusqu'à la fin de la réunion

    Groupe Art et Langage - novembre 2016

     

     


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  • L'ouvrage est censé nous donner les clés pour comprendre le problème des ombres en peinture.

    Ce petit traité (85 pages y compris les reproductions) est plutôt austère, à la limite de l'ennui mais cela a donné lieu à une réunion très animée et digne du plus grand intérêt, tant les participantes du groupe, autant de part des exemples présentés que par leurs connaissances antérieures, ont apporté à un sujet souvent oublié.

    En effet comment se passer des ombres dans notre vie de chaque jour ?

    Que ce soit la lumière solaire ou la lumière artificielle, nous sommes soumis à des jeux d'ombres en permanence et de nombreux peintres ont exploité cet artifice, surtout dans les temps reculés (ex : gravure d'après Cornelis von Haarlem « La grotte de Platon » 1604) » l'homme prend pour la réalité les ombres que les événements extérieurs projettent sur le fond de la grotte jusqu'au moment où ils parviennent à se retourner et découvrent leur erreur »

    Des peintres comme Le CARAVAGE ou REMBRANDT ont beaucoup utilisé le procédé des ombres. Cependant tous n'y ont pas eu recours. Les Impressionnistes, eux, leur ont donné des couleurs (en général le bleu), mais l'école Cubiste les a totalement ignorées.

    Il aura fallu un CHIRICO, avec ses visions de places désertes pour leur faire jouer un rôle inquiétant dans ses compositions.

    Vaste sujet qui nous a fait passer un moment enrichissant et combien agréable !

    Groupe Art et Langage - novembre 2016

    Ernst Gombrich (né Ernst Hans Josef Gombrich) est un spécialiste de l'histoire de l'art et de l'iconographie du XXème siècle.

     


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  • Quatre ans après "L'armée furieuse"  Fred Vargas revient avec "Temps glaciaires" un de ces gros romans dont elle a le secret. On retrouve avec autant de plaisir les policiers de la brigade criminelle du XIIIe arrondissement de Paris. Des flics toujours aussi étranges et décalés avec à leur tête, le commissaire Adamsberg, surnommé le "pelleteur de nuages".

    Ce policier va être confronté à un double suicide entre Paris et la vallée de Chevreuse. Point commun aux deux victimes, un symbole griffonné près des corps, sorte de "H" barré. Ce n'est que le début d'une vaste intrigue qui va s'étendre jusqu'à une petite île islandaise sauvage et bifurquer dans le temps pour mettre nos policiers face aux figures de la Révolution française!

    Certaines d'entre nous ont regretté la place accordée aux soirées exceptionnelles de  l'Association d'étude des écrits de Maximilien Robespierre au détriment de la découverte de la culture et des traditions islandaises.

    Groupe POLAR - novembre 2016


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  • Quand Vera confie sa petite fille à des parents éloignés, dans une grande maison, à la campagne, c'est la guerre. Ce lieu est silencieux, occupé par des personnes âgées, qui font ce qu'ils peuvent pour accueillir cet enfant, mais sans lui expliquer pourquoi sa maman l'a laissée avec eux en cette période tourmentée.

    Marie Sizun écrit sur l'enfance dans la guerre marquée par le secret, le non-dit, par la violence des choses qui sont tues et soudain révélées.

    Plusieurs d'entre-nous, enfants de la guerre, avons trouvé des échos dans ce récit toujours délicat. Très bonne discussion.

    Groupe Val Boissière - novembre 2016


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