• La lecture de ce livre a été éprouvante psychologiquement pour nombre d’entre nous. La maltraitance et l’emprise du père sur sa femme et sa fille nous mettent mal à l’aise et la froideur du texte renforce la violence du traitement subi.

    Comment est-ce possible ? Pourquoi ? Autant de questions auxquelles le livre n’apporte pas de réponses mais il constitue un témoignage poignant d’une personne qui s’en est sortie.

    Groupe Aqueduc - Février 2016


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  • La plupart d'entre nous avaient en mémoire la prestation parfaite de la très jeune Nadia Comaneci aux J.O. de Montréal en 1976. Tel un écureuil, elle évoluait avec grâce au sol, sur la poutre, au saut de cheval et merveilleusement aux barres asymétriques. Lola Lafon prend le parti de nous livrer un roman sur le parcours de l'athlète en imaginant un dialogue fantasmé entre la gymnaste et elle.
     
    Le rapport de force entre l'auteur et Nadia, voulu, certes, dérange car ces échanges fictifs au style trop souvent journalistique et bien des répétitions, déroutent. L'écriture décousue nous a laissées sur notre faim même si le sujet, avec en arrière-plan l'histoire de la Roumanie communiste, n'est pas inintéressant.
     

    Plaisir Centre - Février 2016

     

     

    Il s'agit de Nadia Comaneci, gymnaste de 14 ans, qui a fait exploser l'ordinateur aux Jeux Olympiques en 1976, avec une note de 10 sur10, jamais atteinte auparavant.

     

    L'auteur a imaginé un dialogue entre elle et Nadia pour tenter d'expliquer ce que l'on ne sait pas réellement. Et aussi pour faire la part de la réalité et de ce que les médias ont pu relater ou écrire. Lola est ces deux voix: celle qui raconte et celle qui contredit (Nadia)

    Lola Lafon nous fait partager la souffrance physique et morale que Nadia et ses camarades endurent lors des entraînements, éprouvants et intensifs. Elles sont affamées et assoiffées car il ne faut surtout pas prendre de poids, et dorment très peu.

    C'est un livre qui sonde les mystères de la performance physique et du don de soi, jusqu'au sacrifice.

    Enfin ce roman  nous entraîne dans la Roumanie de Ceausescu, et nous fait entrevoir ce qu'un régime dictatorial peut avoir comme conséquences sur une population. 

    La construction originale de ce roman a dérangé certaines d'entre nous. La difficulté de discerner le "vrai" de l'imagination de l'auteur en a perturbé d'autres. Mais c'est justement la diversité des opinions qui a fait la richesse de la discussion.

    Groupe les Quatre vents – mars 2015 


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  • Ce conte fabuleux au style envoûtant suscite une réflexion sur les contraintes vécues par l’artiste,  tour à tour politiques, économiques et même sociales.

    Nous avons découvert Michel-Ange sous un angle nouveau et surprenant.

    Un livre lumineux qui a éclairé un après midi pluvieux

    Groupe 4 vents - janvier 2016

     

    " Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants ", un conte au pays des Mille et Une Nuits ou le voyage imaginaire de Michel Ange, roman poétique et sensible qui met en scène l'artiste de la Renaissance italienne et un poète ottoman.

     La magie du récit et des lieux - la sublime Istanbul - a charmé toutes les lectrices après avoir séduit les lycéens (Goncourt des lycéens 2010). Mathias Enard mêle habilement le réel et l'imaginaire dans ce livre conçu à partir d'un fait avéré (l'invitation du sultan). C'est ce mélange, l'histoire d'un pont entre réalité et fiction, qui a généré une discussion fort exaltée autour d'un très bon livre ouvrant sur une réflexion profondément humaine.

     Groupe Plaisir Centre - septembre 2015


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  • Comment cette gamine américaine de 23 ans a-t-elle pu écrire un livre pareil publié en 1941?

    1er livre et best-seller ! Cela fait 75 ans qu’on se pose la question et le groupe Val Boissière n’y a pas manqué. Il n’y a pas d’intrigue, à proprement parler. Dans un quartier pauvre d’une ville du sud des Etats-Unis non précisée, sans doute vers 1929, se déroule l’histoire de deux amis muets très liés jusqu’à la mort de l’un des deux. Il y a un restaurateur propriétaire du « Café de New York » qui perd sa femme. Il y a une adolescente, garçon manqué, de la musique et des rêves plein la tête au milieu d’une famille de 6 enfants, (dont les rêves ne verront jamais le jour à cause de la misère), un vieux médecin noir veuf et solitaire et sa pittoresque fille qui veille sur lui.

    Leurs chemins se croisent. Ils se parlent. Ils traversent des drames mais ils ne se lient jamais de manière durable. Dans cette triste peinture la dernière invitée est sans nul doute la solitude. Dans cette ville qui meurt, car toutes les filatures ont fermé les unes après les autres, le chômage est omniprésent, les petits blancs et les noirs qui cohabitent sont aussi pauvres les uns que les autres, mais la crise ne les rapproche pas hélas… Solitude, solitude ! Insolubles problèmes de communication.

    Carson Mc Cullers fait preuve d’une maîtrise exceptionnelle de l’âme humaine.

            Groupe Val Boissière - Janvier 2016


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  • Harry Quebert est un professeur de littérature très respecté qui s'est retiré en 1975 dans une superbe villa au bord de la mer, côte est des Etats Unis, pour y trouver le calme et la beauté. Il y a écrit un livre considéré comme un vrai chef d'œuvre qui connu un énorme succès : "Les origines du mal" publié en 1976.

    Mais en 2008,  un événement catastrophique pour lui va l'anéantir car on vient de découvrir dans son jardin des ossements, et ce serait ceux d'une jeune fille Nola qu'il a fréquentée 33 ans plus tôt, et qui a disparu mystérieusement. De plus on trouve sur le cadavre un exemplaire "Les origines du mal" avec une note manuscrite "Adieu Nola chérie". Il est présumé l'assassin et est incarcéré.

    Son ancien élève, devenu un très cher ami, Marcus Goldman, est certain qu'il ne peut pas être coupable. Il décide alors d'aller sur place pour faire sa propre enquête qui nous passionnera avec ses multiples rebondissements et fausses pistes.

    On arrive à la fin du livre d'une seule traite, malgré ses 664 pages.

    C'est un roman populaire d'une construction et d'une habilité inouïe qui ne nous laisse pas un instant de répit. Dans l'ensemble le groupe a aimé. Quelques critiques toutefois : le livre est trop long et il n'est pas très bien écrit.

    Groupe Calliopé – Février 2014

    C'est l'enquête que mènera Marcus Goldman, jeune auteur new yorkais, en panne d'inspiration. Pour aider son ami et ancien professeur Harry Québert, accusé de meurtre, et parce qu'il est convaincu de son innocence, Marcus va tenter de découvrir qui a tué Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui Harry aurait eu une liaison. Ce sera l'occasion pour lui d'écrire son 2ème roman, il obtiendra un succés retentissant.

    Nous avons toutes apprécié ce thriller haletant, qui, avec une construction du récit intéressante (constants retours en arrière et témoignages divergents) nous a tenu en haleine jusqu'au rebondissement final. En outre,  Joël Dicker a le mérite de nous faire découvrir les travers de la société américaine contemporaine dans de nombreux domaines (littérature, justice, médias). On peut regretter toutefois quelques longueurs dans ce livre qui se lit facilement.     

    Groupe 31 – septembre 2013

     

     


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