• Deux commentaires :

    1) Un jeune médecin Amadeo débarque sur l’île de CATELLAMARE pour y exercer son métier.

    Cette île fantasmée par l’auteure transporte le lecteur sur un caillou perdu au large de la Sicile, une île où sévissait une malédiction.

    Le lecteur est immergé dans une saga familiale dont l’histoire foisonnante va se dérouler sur trois générations, traverser la Grande Guerre, subir la montée du fascisme, s’enrichir de contes et de mythes. Cette œuvre romanesque a conquis notre groupe à l’unanimité, car ce roman se lit comme un conte, l’écriture y est belle, fluide, la vie y pétille.

    Février 2019 - Groupe Renaissance

    2) La synthèse du groupe Renaissance répond précisément au ressenti de la majorité de notre groupe. Certaines participantes ont toutefois regretté que les petites histoires familiales l’emportent sur la grande Histoire trop effleurée, laissant une impression de déjà lu à ce roman qui se lit facilement.

    Plaisir centre – mai 2019


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  • Couleurs de l'incendie (suite d'Au revoir là-haut) 

    Ce roman raconte l'histoire de Madeleine qui va connaître une avalanche de drames: la mort de son père, le handicap de son jeune fils, la trahison de ses proches, la ruine....

    Jeune femme effacée, dans le premier roman de l'auteur, mais intelligente, elle va prendre sa revanche en organisant patiemment sa vengeance sans aucun remords mais de façon magistrale et machiavélique. Sur un arrière-plan historique de la crise de 1929 et la montée du nazisme, à une époque où les femmes ont si peu d'importance, c'est Madeleine qui mène le drame!

    Il faut reconnaître que les personnages sont hauts en couleurs (Vladi la polonaise, la Diva italienne...) Et les rebondissements sont nombreux (peut-être un peu trop...) Coups bas et chantage se multiplient...On frôle parfois la caricature !

    Nous avons, en grande majorité, apprécié ce livre.

    Mai 2019 - Groupe Aqueduc

     

    Au revoir là haut

    Un des romans le plus lu dans les groupes

    Albert Maillard et Edouard Péricourt n’étaient pas faits pour se rencontrer. L’un, petit fonctionnaire, timoré et assez minable, l’autre, grand bourgeois, rebelle et artiste. Sauf que, à quelques jours de l’Armistice en 1918, ils  se retrouvent tous les deux dans la même tranchée, et sont réunis, l’un à l’autre, définitivement, inexorablement par les calculs maléfiques d’un personnage « terriblement civilisé et foncièrement brutal ».

    Et si les premières pages du roman de Pierre LEMAITRE disent encore la violence de la guerre et les soldats qui meurent, c’est de l’après qu’il est question tout au long du roman, dans une France, peu soucieuse des survivants méprisés et laissés à l’abandon, mais qui vibre cependant du désir de rendre hommage à ses morts.

    Au revoir là haut a suscité beaucoup d’intérêt et de réactivité auprès des membres de notre groupe de lecture. A l’unanimité, nous avons aimé son écriture riche et la complexité de ses personnages dans un pays dévasté par  une guerre qu’il fallait vite oublier.

    Groupe Renaissance – décembre 2014

     Au revoir là-haut est un des rares textes écrits sur la période qui a suivi la Grande Guerre, son exploitation mercantile et politique, sa gestion désastreuse.

    Pour commencer, quelques chapitres sur le terrain, les champs de bataille comme si on y était. Ensuite, l'arnaque monumentale que montent Edouard et Albert, deux poilus qui ont réchappé, non sans dégâts, à la boucherie, et qui se retrouvent indissolublement liés.

    De l'avis de toutes, c'est un grand roman populaire, intelligent, documenté. C’est aussi l’histoire rocambolesque et extraordinaire d’une amitié hors normes de deux poilus.

    Le style est percutant et plaisant. L'humour voisine avec la gravité. L'auteur parvient à mettre en évidence les grandes inégalités sociales.

    Une histoire émouvante, captivante, révoltante, d’une vérité profonde sur la nature humaine.

    Groupe Cent Arpents – Décembre 2014 

    Encore un livre sur la guerre de 14-18 !  A-t-on failli dire.

    Et un Goncourt ! Aïe. Méfiance.

    Nous nous trompions.

    Ce roman thriller nous happe de bout en bout et l’on n’en regrette pas la lecture.

    Pierre LEMAITRE  est un excellent conteur et son livre est un long descriptif de l’après-guerre. A travers des personnages hauts en couleur, il dresse un tableau sans complaisance sur l’armée, l’administration, les opportunistes trop ambitieux, sur un pays qui honore ses morts mais qui en oublie les rescapés.

    C’est aussi une réflexion sur le patriotisme, le courage, la loyauté, la couardise.

    L’histoire est triste, cruelle, injuste, mais le récit est efficace, instructif, plein de rebondissements,  avec un sens de l’humour et du tragique très bien dosé. Génial !

     Groupe : Aqueduc – Octobre 2014

    A la sortie de la guerre de 14/18 Albert Maillard témoin d’une chose qu’il n’aurait pas dû voir et Edouard Péricourt, gueule cassée, sont liés par un destin indéfectible.  Ils vont  devoir  affronter leur survie face à un pays qui les abandonne et se lanceront alors dans une escroquerie nationale spectaculaire.

    Pierre Lemaître, surtout connu comme auteur de romans noirs, nous entraîne dans une histoire étonnante  aux nombreux rebondissements. Il éclaire un pan de cette tragédie de l’après-guerre rarement abordée en maniant avec grande agilité le sarcasme, l’humour noir, l’ironie et l’émotion.

    Nous avons toutes été captivées par ce récit vivant, réaliste, bien documenté.

    Les péripéties des principaux protagonistes et le suspense toujours présent  nous ont  tenues en haleine jusqu’à la dernière page même si certaines sont restées perplexes sur la fin de cette histoire. Un Goncourt  à ne pas laisser passer et qui donne fortement envie de découvrir à celles qui ne les connaissent  pas  les polars de  cet auteur.

    Groupe de Neauphle – Mai 2014


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  • Serge Joncour raconte l'histoire d'un village du Lot où il met en scène un couple de parisiens qui décident de passer l'été "coupés du monde" et, en alternance, il décrit la vie de ce village pendant la première guerre mondiale. Il captive le lecteur par l'histoire et aborde de multiples sujets (peut-être trop...) entre autres autour des rapports avec ce chien sans collier, chien ou loup…

    Un roman attachant, la discussion a permis d'éclairer et convaincre certaines du talent d’écrivain de Serge Joncour, que nous avions découvert précédemment avec son roman " Repose-toi sur moi"

    Groupe « CENT ARPENTS » le 14 mai 2019


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  • Sylvain Tesson, grand voyageur, va faire l’expérience du voyage immobile. Il s’installe pendant six mois sur les rives du lac Baïkal, dans une cabane en bois à plusieurs jours de marche du premier voisin, dans un univers grandiose mais hostile.

    Il a prévu des provisions pour le corps ( des conserves, du matériel, des outils, des litres de vodka, et des cigares ) et pour l’Esprit (une soixantaine de livres dont il a dressé la liste avec soin avant son départ ).

    Au fil des jours et des pages qu’il remplit dans son carnet, il nous livre les détails de son quotidien et de l’expérience d’un voyage intérieur.

    « La vie paraît pâle ? Changez de vie, gagnez les cabanes. » conseille l’auteur.

    Le livre a été diversement apprécié dans notre groupe mais la qualité de l’écriture a fait l’unanimité.

    Groupe Les écrivains du monde" mai 2019


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  • C’est à partir de trois nouvelles : « L’oncle Jules », « La Rempailleuse », et « La parure » que nous nous sommes replongées avec plaisir dans l’écriture de Guy de Maupassant. 

    Avec un style alerte, des phrases courtes, un lexique simple et précis au service du détail, l’auteur nous dépeint, avec beaucoup d’humour et un sens inné de l’observation, le genre humain avec ses défauts. Il n’analyse pas les comportements mais saisit dans un geste anodin, dans un détail infime, la psychologie de ses personnages.  

    La plupart d’entre nous ont beaucoup apprécié ce moment d’échange autour d’une lecture et d’un auteur réaliste, qui a su, par son sens critique et son regard lucide, nous donner une image très pertinente de la société du XIXème siècle.  

    Avec lui, nous avons passé un très bel après-midi. L’expérience est certainement à renouveler.

    Groupe trente et un


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